Echo des Inter-Foucauld 2017




Blois



        Onze petites sœurs et quatre petits frères, actuellement en France, viennent de se retrouver au Carmel de Blois pour les InterFoucauld 2017. Ils sont issus de sept Congrégations1 de la famille et originaires, en fait, de cinq pays2. Une rencontre dans un lieu idéal, en pleine nature et sous une météo clémente. Que vouloir de mieux ?


    Le pari de se retrouver n’était pourtant pas gagné d’avance. Après l’interruption de 2016 tant pour la Marche que pour ces rencontres et ce, pour cause de Centenaire (événement de Taizé pour les plus jeunes d’Europe), il y avait le risque de ne pas trouver le souffle pour redynamiser ces activités. C’était sans compter sur l’Esprit !


        La «Marche en Lozère»,  institution ancestrale si l’on peut dire, s’est déroulée auChants mois d’août avec sept jeunes… dans une nouvelle formule : Sur les chemins de Saint Jacques, sans matériel ni véhicule d’accompagnement. Souhaitons qu’un diaire des organisateurs puisse bientôt narrer les richesses de ce temps précieux. Sonia, Petite sœur du Sacré Cœur, coorganisatrice avec Bruno (Fraternité Sacerdotale) et Lara (Disciple de l’Evangile), nous a présenté un bilan et des témoignages de jeunes, pleins de promesses.


   Les InterFoucauld n’ont pas démérité non plus. Pour des questions d’organisation, nous avons bousculé l’ordonnancement habituel et commencé par un week-end de détente, festif et convivial. L’occasion d’apprécier cette joie de se retrouver pour partager en groupe ou en tête à tête, créer, jouer, cuisiner, prier, chanter, manger, grignoter… beaucoup grignoter. Cela peut paraître décalé, luxueux ou superflu mais, c’est, au contraire, tellement important pour se construire, en famille. Les évaluations individuelles proposées en fin de session attestent toutes en ce sens.

Table     Le dimanche soir, Jean-Yves Baziou, théologien breton (c’est possible !) est venu nous rejoindre. Son style inhabituel, son regard atypique sur l’Eglise d’aujourd’hui et ce qu’elle pourrait être demain ont bousculé nos angles de vue. Comment nos vœux évangéliques sont-ils un atout pour nous rapprocher des pauvres ? Comment construire la parole avec eux ? A travers l’histoire du « 
jeune homme riche » [Mt19], comment Jésus va-t-il à leur rencontre ?


      Maintenant, il faut reprendre la vie ordinaire mais nous rendons grâce pour ce temps fraternel, de ressourcement et d’approfondissement ensemble. Les participants sont tous d’accord et le font savoir : ces rencontres ne sont pas une option dans nos vies mais un réel élément de construction, outil indispensable pour s’épauler et s’épanouir pleinement dans notre choix de vie religieuse. Alors, à l’an prochain !

Jean-Pierre, Lille.

1) 6 PSSC, 3 PFJ, 2 DE, 1 PSJ, 1 PFE, 1 PSCJ, 1 PSE.

2) 7 français, 4 italiens, 2 polonais, 1 malienne et 1 centre africaine.